mardi 30 décembre 2014

Une matinée pour taquiner le goujon


Les quatre aventuriers ont eu l'occasion d'aller non seulement en mer, mais également de pêcher. Expérience nouvelle menée par notre adjuvant que vous avez rencontré au début de l'aventure. Ainsi, vous pourrez voir des photos de la Réunion vue de l'Océan Indien.
Ils sont partis à environ 12 km au large des côtés réunionnaises pour naviguer au-dessus de 1000 m de fond... et pêcher deux beaux poissons : un thon-banane et un barracuda. Hélas, il fallut urgemment écourter l'aventure car deux de nos compères attrapèrent un mal bien connu des marins amateurs. Par pudeur, je ne nommerai pas les deux victimes. Sachez toutefois que leurs prénoms commencent par C et S. Il faut dire, à leur décharge, qu'il y avait pas mal de courant. Et c'est un mal pour un bien car ça a fait leur dîner.

Photos ici.
Attention, certaines photos comportent du sang (des poissons)

lundi 29 décembre 2014

Journée montagneuse : du Piton de la Fournaise à Cilaos

Piton de la Fournaise

Les virages en lacet sont nombreux lorsque l'on se rend à l'un des volcans les plus actifs au monde, mais plus encore quand on va à Cilaos. A leur façon, ces deux lieux incontournables de la Réunion paraissent être le bout du monde. Le volcan car la route est longue et parce que le paysage donne l'impression d'arriver sur la Lune, et Cilaos parce que la route est tout simplement interminable et parce qu'il faut franchir des portions de route où une seule voiture peut passer, dont deux tunnels. 

Vue sur le Cirque de Cilaos et le Piton des Neiges

Il faut partir tôt le matin pour aller au volcan à cause des nuages. Sur la route l'équipe d'aventuriers à pu admirer le massif montagneux de Cilaos et le piton des Neiges qui n'avait pas un seul nuage. Trop sensass ! (1)

Cilaos
(1) Hero Corp, Captain Sports Extrêmes (alias Arnaud Tsamère)

Photos :
- Volcan
- Cilaos

dimanche 28 décembre 2014

Noël à la Réunion




A tous nos chers lecteurs de métropole qui se les caillent en plein hiver (quoique à ce qu'on nous a dit il ne fait pas si froid que ça alors on arrêté de se plaindre) sachez que nous on a crevé de chaud à Noël... Eh oui, nos deux petits métropolitains ont mangé de l'espadon grillé au barbec, le ventilateur et la clim allumés étant donné qu'à minuit il faisait 27°C.
A Noël, la tradition réunionnaise veut que chacun fasse péter des feux d'artifice dans son jardin à minuit. En mélangeant le bruit pétaradant et assourdissant aux éclats de lumière plus ou moins lointains, on obtient une ambiance guerre du Golf à deux pas de chez soi. Autant dire qu'il est inutile de chercher à se coucher avant minuit passé (voire minuit et demi car certains s'acharnent à écouler un stock monstre de fusées). En revanche, on peut également apercevoir défiler les lanternes chinoises qui s'envolent vers le large. A défaut de pouvoir s'entendre parler, on peut donc les admirer silencieusement (1)

Le lendemain après-midi, c'est-à-dire le 25 décembre, tout le monde est allé au lagon. Ce fut l'occasion d'admirer un beau coucher du soleil.


(1) Il s'agit d'une métaphore poétique. Il faut s'imaginer des lanternes défiler dans le ciel étoilé en faisant abstraction de tous le vacarme produit par les feux d'artifices.

Le reste des photos ici.

jeudi 25 décembre 2014

Les deux petits métropolitains reçoivent de la visite



Les parents de Caroline sont arrivés dimanche matin. Ils ont loué un appartement pour passer une semaine dans l'ouest. Nos 4 compères ont ainsi déjà bien profité du début de leurs vacances...et de la piscine ! Ils se sont rendus sur le sentier pavé de Bellemène, construit au XVIIIème siècle, au-dessus de Saint-Paul, au cimetière marin de Saint-Paul et... au Maïdo ! Hélas, comme vous pourrez le voir sur les photos, le cirque de Mafate était couvert de nuages. La splendeur du cirque sera pour une prochaine fois.



Photos :
- Cimetière marin
- Sentier Bellemène
- Maïdo

dimanche 30 novembre 2014

Hum...la vanille ! suivi de Oh...les poissons !

Ce week-end, point de randonnée. Que nenni messire, la dépression tropicale nous a charroyé du vent et de la pluie. Il n'est point question de sortir pour attraper le mal. Il en va de notre salut. Fort bien chevalier, allez donc quérir quelques denrées en ce cas. Il me tarde de passer à table. (1)

Hum...la vanille !


Les deux petits métropolitains ont donc décidé d'aller vivre l'aventure autrement, c'est-à-dire par des visites. La première fut la vanilleraie. Il s'agit d'une entreprise de transformation de vanille qui travaille avec 30 producteurs sur 100 de l'île. Elle produit 1 tonne de vanille par an, soit la moitié de la production totale de l'île. Ils ont appris beaucoup de choses là-bas. Savez-vous que la vanille se pollinise obligatoirement à la main car c'est une plante importée du Mexique et les abeilles spécifiques ne sont pas présentes à la Réunion. Mais le plus difficile est que chaque fleur de vanille ne s'ouvre qu'un jour. Donc s'il n'y a pas pollinisation ce jour dit, il n'y aura pas de vanille. Ainsi, une fois la pollinisation effectuée (de septembre à novembre), il faut attendre 9 mois avant de cueillir les gousses, puis compter 2 ans de transformation. Pendant ces deux années, chaque gousse est manipulées 8 fois (tri, séchage, etc...). Or 1 tonne correspond à environ 500 000 gousses, faites le calcul.
La visite a été d'autant plus agréable que nos deux héros ont été accompagnés par l'odeur de la vanille, hum. Ils ont acheté quelques produits typiques. Peut-être en rapporteront-ils en métropole...

Pour plus de photos, cliquez ici.

(1) Qui a dit qu'une digression devait être justifiée ?


Oh... les poissons !


Les deux petits métropolitains sont également allés à l'aquarium de Saint-Gilles pour voir les poissons qu'ils ne peuvent apercevoir du lagon (soit dit en passant, un requin de 2 m a été aperçu dans le lagon dernièrement. Ils ne se sont pas baignés depuis, allez savoir pourquoi...). Petite visite agréable. Les quelques photos qui ne sont pas floues (les poissons ne veulent pas poser) sont à voir ici.

samedi 22 novembre 2014

Le littoral de Sainte-Rose ou balade sur de la roche volcanique



Ce week-end, les deux petits métropolitains se sont rendus à Sainte-Rose, petite commune à l'est de l'île. Pour y aller en partant de Saint-Denis, c'est simple. Il suffit de faire 1/4 du tour de l'île et vous y êtes en 1 heure de route. Mais plus précisément, ils se sont rendus à Piton Sainte-Rose, là où il y a eu la coulée de lave de 1977. Aujourd'hui la lave a été recouverte par la végétation en quasi totalité.
Nos deux héros sont donc partis de l'anse des cascades pour rejoindre l'église Notre-Dame des laves, à moitié épargnée par la lave.
Cette randonnée ne fut pas simple. D'abord Caroline s'est littéralement fait bouffer par les moustiques (photos à l'appui) et ensuite il faisait une chaleur du diable. Mais le pire reste d'avoir rencontré deux petits chats, manifestement abandonnés étant donné leur maigreur, et d'avoir dû les laisser à leur triste sort.


Une autre aventure typique de la Réunion leur est tombée dessus alors qu'ils étaient harassés par la chaleur. Ils ont voulu manger à Piton Sainte-Rose avant de faire demi-tour. Ils n'avaient pas de liquide (vous voyez arriver le problème) sur eux et se sont donc dirigés vers le seul distributeur du bled...qui était en panne. Ils sont allés dans le snack le plus proche en pensant payer directement par carte...sauf qu'il ne prenait pas la carte...et le deuxième resto non plus. Eh oui, on ne se sent pas tous concernés par l'évolution technologique. Bref, ils ont donc entrepris de retourner à la voiture par la route et tout est bien qui finit bien, ils ont trouvé de quoi se repaître en chemin.

Pour les photos c'est ici.

lundi 10 novembre 2014

Mafate ou le décrassage niveau 4 des deux petits métropolitains



Les deux petits métropolitains sont allés dans le célèbre cirque de Mafate, là où nul véhicule peut se rendre. Ils ont marché pendant 3h, accompagnés de A et sa famille, puis ont dormi dans un gîte avant de refaire le chemin dans le sens inverse. Ils sont partis du col des Boeufs, soit la frontière entre le cirque de Salazie et le cirque de Mafate pour se rendre au village de la Nouvelle en plein dans Mafate. Au gîte, tout le monde est allé se coucher à 21h pour se lever à 7h. Les protagonistes du voyage ont tous dormi à points fermés, au point de jouer à qui ronflera le plus fort.  A l'aller, il y a 600 m de dénivelé à descendre, au retour... il y a 600 m de dénivelé à monter. A l'arrivée, les jambes sont douloureuses mais la vue en vaut largement le coup.
Voyez vous-mêmes en cliquant ici.


samedi 8 novembre 2014

Le monde de Némo ou la faune aquatique de la Réunion

Pour la troisième fois, les deux petits métropolitains sont allés se baigner dans la lagon de Saint-Gilles (là où les requins ne peuvent pas venir grâce à la barrière de corail), munis de palmes, masque et tuba (le matin à 9h, eh oui !). Ainsi, ils ont pu admirer les poissons de très près, quasiment jusqu'à les toucher. Or, comme ils n'ont pas d'appareil photo sous-marin, les deux petits métropolitains ont pris des photos sur internet pour vous présenter les poissons qu'ils ont croisés.

Le poisson trompette
http://plongeebio.com/photos/atlantiquetropical/Guadeloupe%2010-2007/e-09_n-poisson%20trompette_l-aulostomus%20maculatus_a-trumpetfish_p-PA090213.JPG

Le Baliste Picasso
http://photo.loisirs.free.fr/seychelles%202011%20faune/album/slides/156_IMG_5910_rf_SEY_MAHE_ASoleil_Baliste%20Picasso%20clair%20-%20Rhinecantus%20aculeatus.jpg

Le Ballon à tâches blanches
http://www.aqua-plongee.com/blog/wp-content/gallery/tetrodon-a-taches-blanches/DSC04024.jpg

L'Idole des maures
http://img.imagesia.com/fichiers/2u/260-img-3341-poisson-chirurgien-idole-maure-ou-porte-enseigne-ou-zancle-zanclus-_imagesia-com_2usk.jpg

Le Poisson ange à trois tâches
http://a403.idata.over-blog.com/500x333/1/60/68/37/BALI_Sub_2011/dsc_5035ret-border.jpg

Le Papillon cocher
http://www.ticaz.com/images/max/1328011111.jpg

Le Papillon tête de flêche
http://www.ticaz.com/images/max/1328013729.jpg

La Perche d'or
http://jepagan.free.fr/2-17_plongee2k9/slides/perche%20d'or%20(mb).JPG

vendredi 7 novembre 2014

La voiture 2 ou La fin tant attendue d'une péripétie

Enfin...ils l'ont fait ! Prenez un chiffon et essuyez la sueur qui vous coule sur le front, les deux petits métropolitains ont été soulagés d'apprendre que leur voiture a enfin été reçue au contrôle technique. Il était temps, il ne restait que 5 jours avant la date limite. Comme vous le savez certainement, ce ne fut pas une mince affaire. Récapitulons.

La voiture achetée, ils ont appris qu'il était trop tard d'une semaine pour faire la carte grise sans avoir à faire le contrôle technique. Ainsi, ils se sont rendus au contrôle qui les a déboutés car les phares étaient trop hauts et la jauge d'huile cassée. En consultant un garage, ils ont ensuite appris que les phares étaient trop opaques pour pouvoir juger de la hauteur des phares et qu'il fallait changer les optiques. Cette opération coûtant un bras, voire une jambe, A (rappelez-vous, il s'agit de notre adjuvant) s'est muni du matériel nécessaire pour nettoyer les optiques ainsi que de la jauge d'huile. Ils ont donc nettoyé les phares jusqu'à ce qu'ils brillent au point de faire mal aux yeux. Puis, au moment d'intégrer la nouvelle jauge, celle-ci s'est trouvée bloquée...parce que le bout de la jauge cassée était resté au fond. Or, c'était également le moment de faire la vidange.

Ils se sont donc rendus chez un garagiste qui leur a donné rendez-vous une semaine plus tard pour obtenir une voiture de rechange. Une semaine plus tard, celui-ci leur annonça que la voiture n'était pas arrivée et qu'il fallait revenir le lendemain. La patience des deux petits métropolitains commençant à s'épuiser, ils se rendirent dans un autre garage (qui lui faisait des devis gratuits) conseillés par leurs nouveaux collègues. Celui-ci devait faire la vidange et régler les phares, puis appeler afin d'informer et de requérir l'accord des deux métropolitains sur le prix de l'enlèvement de la jauge*. 
Comme ils n'ont pas appelé, il a fallu prendre un deuxième rendez-vous pour ce faire. Lors de l'opération susdite, ils apprirent qu'il fallait changer les caches thermiques du turbo. Il fallait les enlever pour retirer le bout de jauge et le garagiste a vu qu'ils étaient cramés et par conséquent présentaient un risque d'incendie. Le timing commençait à se rétrécir parce qu'il ne restait que quelques jours avant la date limite de la contre-visite. Le troisième et dernier rendez-vous fut donc pris le lendemain ainsi que celui du contrôle technique le soir même.

Je vous laisse imaginer l'état de stress vécu dans la salle d'attente au moment de l'exécution de la contre-visite. Bref, à la Réunion tout se mérite plus qu'ailleurs et là on peut dire que le passage au contrôle technique a été mérité. Le soulagement a été évacué par la suite par un apéritif bien fourni, ainsi qu'une dégustation de produits vendéens envoyés par leur amie Caroline.


*Soit dit en passant, le problème réel des phares était qu'ils étaient simplement trop hauts comme il avait été dit au premier contrôle. Par conséquent, les premiers garagistes ont juste essayer d'entuber les deux petits métropolitains. En effet, il n'y avait pas besoin de nettoyer les optiques. 

lundi 3 novembre 2014

Takamaka ou la nature hostile



Les deux petits métropolitains auraient-ils été rongés par l'ambition ? Ce week-end ils se sont lancés dans une randonnée à Takamaka, l'endroit le plus humide où il y a un barrage hydroélectrique. Comme d'habitude, le sentier était composé de marches la plupart du temps. Mais rassurez-vous, ce n'est point cela qui a effrayé nos deux jeunes héros. En réalité, les marches étaient ultra glissantes. Le soleil tapait pourtant fort, mais la végétation occultait les rayons de soleil qui par conséquent ne touchent jamais ledit sentier. D'où l'humidité permanente sur les marches. Ils ont donc reculé fasse au message que leur adressait Dame Nature. Néanmoins, ils ont pu prendre quelques photos, pour le plaisir des yeux de leurs lecteurs assidus. Cliquez ici.

dimanche 26 octobre 2014

Le cirque de Mafate vu du Cap noir ou le décrassage niveau 3 des deux petits métropolitains


Ah le cirque de Mafate... c'est vraiment de toute beauté. C'est sans doute le plus bel endroit de la Réunion, ou en tout cas le plus sauvage, si bien que même une simple vue se mérite. En effet, les deux petits métropolitains se sont rendus à Dos d'âne, dans les montagnes à l'ouest de l'île, pour pouvoir le contempler du cap noir. Dès le début du circuit, sur une distance de 500 m, ils ont franchi 200 m de dénivelé (de 1100 à 1300 m d'altitude). D'où la présence parfois d'échelles tellement la pente est raide. Nonobstant cette difficulté, les deux héros ont répondu présent face au défi que leur lançait Dame Nature et leurs jambes n'ont pas flanché. 

Un sentier digne de l'escalier qui mène au Mordor (Seigneur des anneaux)

Et pour cause, la vue, une fois en haut, est splendissime. D'un côté on domine la ville du Port et l'océan indien à perte de vue, tandis que de l'autre on se retrouve face au cirque de Mafate impressionnant : "Ne trouvez-vous pas que l'imposant le dispute à la majesté ?"(1) Bref, faites votre propre opinion en cliquant ici.

(1) Merlin l'enchanteur in Kaamelott, Livre VI

mardi 21 octobre 2014

Le Koh Lanta des archives ou éloge du système D

Il était encore une fois, deux petits métropolitains qui vécurent (et vivent encore) une aventure des plus prometteuses. Nos deux héros ont en effet changé de lieu de travail. Ils sont ainsi passés de l'ouest sec et "sous le vent" à l'est vert et "au vent"de l'île pour atterrir... dans un bâtiment désaffecté, ou plutôt (soyons justes) abandonné. La mer est proche et l'environnement aurait pu être paisible, comme on s'y attend sur une île aussi charmante, sans compter la pelleteuse qui casse des gros cailloux à longueur de journée à 50 m du bâtiment, ainsi qu'un centre d'entraînement de chiens policiers que l'on fait aboyer très fort à l'aide de coups de sifflet et de pétards pour imiter les pistolets, le tout à 20 m du bâtiment.


Hormis ces détails, le cadre est sympa vu qu'il y a un parc où les deux petits métropolitains peuvent manger le midi et aussi que la poubelle remplie à 300% vient d'être enfin vidée aujourd'hui. Il reste encore une ou deux bouteilles cassées ainsi que des sacs plastiques au contenu alimentaire non loin du bâtiment, mais cela reste un net progrès pour la salubrité du lieu. 



Les deux petits métropolitains ont pris leurs aises dans le bâtiment qui leur a été (dés) affecté il y a une semaine. L'un est dans un bureau (une pièce avec 4 murs et un bureau resté là on ne sait pourquoi serait plus exact), l'autre est dans un couloir avec une table pour tout mobilier.



L'avantage de cette situation est bien évidemment d'avoir la seule fenêtre dont les volets ne sont pas condamnés. Ainsi, ils bénéficient de la lumière naturelle, ainsi que de la compagnie de guêpes curieuses étant donné qu'il n'y a pas de vitre. En réalité, il s'agit d'une ouverture carrée comportant pour seul moyen de fermeture des volets. Chacun devinera donc qu'une fois les volets ouverts, la pollution sonore, évoquée plus haut, et guêpière a le champ libre. Mais voyons le bon côté des choses, un seul moustique a été vu jusqu'alors.




Le lecteur ignorant a pu se dire qu'une table suffit largement pour traiter des archives. Certes, seulement quid de leur rangement ? Oh, il y a des rayonnages prévus pour ça... mais ils ne sont pas fixés. C'est donc par souci de sécurité physique que nos deux petits métropolitains utilisent le sol comme rayonnage et s'amusent à faire des châteaux de boîtes d'archives en espérant que le prince charmant (du service technique) vienne un jour avec des outils pour remédier au problème avant qu'ils ne soient ensevelis sous le poids des archives et des années (1).





(1) Analogie remarquable n'est-ce pas ?

vendredi 10 octobre 2014

"Vamos à la playa" ou un cocktail bien mérité



Le week-end s'annonce alors que les deux petits métropolitains viennent de terminer l'un de leurs chantiers archivistiques. Ce concours de circonstances valait bien une ponctuation métaphorique. En bref, ça méritait bien de boire un coup ! 
C'est donc au bord de la plage, après le travail, qu'ils ont siroté un cocktail bien frais, entendant au loin le bruit des vagues s'écrasant sur la barrière de corail et pouvant admirer la transparence idyllique de la mer. 


mardi 7 octobre 2014

Un peu d'histoire locale ou la rencontre avec les tortues marines

Après avoir découvert une partie de la flore locale, les deux petits métropolitains entreprirent de s'intéresser à la faune. Et pas n'importe quelle faune, celle de l'Océan indien, et plus particulièrement les tortues marines.


A partir du XVIIIème siècle, les tortues ont été chassées à grand rendement pour plusieurs raisons :
- leur chair (nourriture)
- leur carapace (bouclier, berceau)
- leurs os (manche de couteau)
- leurs écailles (matériau d'ornement)

En réalité, la "chasse" était on ne peut plus simple. Il suffisait d'attendre que les tortues viennent pondre sur la plage par centaines et on les retournait sur leur carapace. Ensuite il fallait revenir plus tard le temps qu'elles meurent. Il s'agissait donc plus d'une récolte.
C'est pourquoi, inéluctablement les tortues disparurent des plages de la Réunion. Il a fallu attendre la fin du XXème siècle pour qu'elles soient interdites à la consommation puis protégées par une convention mondiale et par l'Etat. D'où la création du centre de soins dans lequel on peut aujourd'hui les voir. Les tortues présentes sont des espèces "caouanne" et "tortue verte".

On peut également y admirer des poissons qui peuplent les aquariums :


Comme d'habitude, vous pouvez admirer les autres photos en cliquant ici.

Bonus : une vidéo de deux tortues terrestres que les deux petits métropolitains ont prise pendant leur visite.


dimanche 5 octobre 2014

La route forestière des tamarins ou le calme palpable


Ce samedi a été l'occasion pour nos deux petits métropolitains d'aller se balader du côté du Maïdo. Non au Maïdo même, mais un peu plus bas, sur la route forestière des tamarins. On y accède via une vingtaine de kilomètres en lacets, ce qui vous donne une idée (ou pas) de la hauteur à laquelle ils sont montés. Quelle ne fut pas leur surprise, une fois le sentier entamé, lorsqu'ils entendirent... l'absence de bruit. Eh oui, le non bruit ne fut jamais aussi audible par leurs oreilles qu'en cet instant (1h30) de promenade. Si vous connaissez le silence, sachez que ce qu'ils entendaient était au-delà. Quelques gazouillis d'oiseaux pigmentaient ce tableau sonore et le rendaient d'une beauté étrange, comme tirée d'une forêt elfique.

Ce "sentier découverte" propose aux randonneurs de découvrir (vous vous y attendiez) l'arbre portant le nom de "tamarin", ou encore de "chêne bourbon". Ainsi, tout au long du parcours, nos deux héros apprirent que le tamarin est coupé à l'âge de 80 ans pour toute sorte de menuiserie et qu'il résistait aux cyclones. Enfin, vous verrez sur les photos que certains résistent mieux que d'autres.



Comme d'habitude, vous avez accès au diaporama en cliquant ici.

dimanche 28 septembre 2014

Week-end maussade

Pas de chance pour nos deux petits métropolitains, l'île a été couverte de nuages ce week-end. Du coup, le narrateur omniscient n'a pas vraiment d'anecdote délectable à offrir à ses lecteurs assidus. Cependant, pour vous remercier de votre fidélité, voici une photo curieuse. Il pleut près de la mer, tandis qu'il ne pleut pas, ou à peine, devant le logis des deux petits métropolitains.

dimanche 21 septembre 2014

Hell-Bourg ou un voyage au cœur de la Réunion



Ce samedi a été l'occasion pour nos deux héros de s'enfoncer plus loin dans les terres intérieures de La Réunion. C'est donc au cirque de Salazie qu'ils se rendirent. On y accède par le côté est de l'île et l'on traverse toute la vallée avant de parvenir à Hell-Bourg, ce qui donne tout le loisir d'admirer les versants des montagnes pendant le trajet.




Vous pourrez voir la suite des photos en cliquant ici.

samedi 20 septembre 2014

La rivière Ste Suzanne ou le décrassage niveau 2 des deux petits métropolitains



Suite à leur aventure au Pic Adam, les deux petits métropolitains comprirent que la Réunion était couverte de montagnes. Ils décidèrent donc de faire une ballade plus courte. En effet, elle était plus courte. Cependant, une bonne surprise les attendait. De fait, le dénivelé était faible, mais ils durent le grimper d'un seul coup. C'est donc en gravissant une sorte d'échelle naturelle qu'ils parvinrent en haut d'une petite cascade, surplombant le Bassin Boeuf. Ce fut l'occasion pour nos deux petits métropolitains d'éprouver leur souplesse et l'endurance de leurs cuisses. Cependant le paysage en valait grandement la peine. Voyez vous-mêmes en cliquant ici.

dimanche 14 septembre 2014

Le Pic Adam ou le décrassage des deux petits métropolitains

Aidés de leur nouveau moyen de locomotion, les deux petits métropolitains entreprirent de commencer à explorer l'île. Ainsi, ils se rendirent, non loin de chez eux, au Pic Adam. Après un quart d'heure de virages en lacets, ils parvinrent donc au début du sentier. Abandonnant leur véhicule pourtant acquis avec grande difficulté, ils endossèrent leur sac-à-dos (léger pléonasme (ouais c'est pas faux !)(1) : on ne peut pas endosser un sac-à-ventre) et se lancèrent dans l'ascension de 400 m de dénivelé (pas mal pour un début). A l'instar de Captain Sport Extrème(2), leurs jambes, notamment leurs cuisses, leur firent comprendre que l'archivage ne contribuait pas à leur musculation ni à leur endurance. Enfin, on fait ce qu'on peut(3). Cependant, la difficulté physique n'était qu'un faible prix à payer. En effet, ils furent récompenser par une vue magnifique tout au long du parcours, mais surtout du haut du Pic Adam (cf photo du fond d'écran). Le lecteur pourra les envier, euh... admirer les paysages que nos deux petits métropolitains ont pu contempler avec les quelques photos qui suivent.





Sinon vous pouvez les voir en meilleure qualité en cliquant ici.

mardi 9 septembre 2014

Voiture ou pas voiture, telle est la question ou l'arrivée de l'adjuvant

Le lecteur aura certainement relâché son souffle suite à la lecture de l'article précédent, soulagé d'apprendre que la situation de nos deux comparses se soit améliorée. Certes, mais vous n'êtes pas arrivés au bout de vos peines, nos deux métropolitains non plus d'ailleurs, sauf qu'eux s'y sont sinon habitués, du moins résignés. En effet, il arrive que les choses les plus importantes et les plus urgentes sont parfois les plus difficiles à obtenir, eh bien rassurez-vous, les deux petits métropolitains ont confirmés cet adage. Suite à l'échec cuisant essuyé pour l'acquisition du véhicule précédent, les deux héros ont appris que l'achat d'un tel objet ne pouvait se faire que par l'apport d'espèces sonnantes et trébuchantes (ou froissantes, parce que 2000 euros en pièces de deux euros, ça nécessite quand-même un sacré porte-monnaie et il faut pas abuser).

Ce qui sauva nos deux héros fut le relationnel. Grâce à plusieurs niveaux de relation, il furent mis en relation avec un adjuvant (ouais, c'est pas faux !(1)) que l'on appellera A (comme adjuvant, là ça va vous suivez ?) qui habite le sud de l'île. Ce dernier à son tour connaissait une personne vendant sa voiture ( ouais d'accord là ça commence à devenir un peu compliqué). Les transactions d'information et les détails du rendez-vous furent établis grâce à A. De leur côté les deux métropolitains louèrent une voiture pour une semaine, c'est-à-dire jusqu'au jour présumé de l'achat potentiel d'une éventuelle voiture (eh oui ils ont pris un risque, ah la jeunesse, mais un risque basé sur la confiance totale envers quelqu'un dont ils ne connaissaient que la voix). De fait, ils avaient besoin d'une voiture car nous sommes dans la deuxième semaine de leur séjour sur l'île et ils ont commencé leur contrat (car c'est pour ça qu'ils sont sur l'île rappelez-vous) le 1er septembre.

Parallèlement à leur première semaine de travail, les deux petits métropolitains entreprirent de récupérer de l'argent liquide (non il n'y a pas de gisement sur l'île pour ceux à qui la vanne viendrait). Seulement, une embûche de taille les attendait au coin de la rue... la Banque ! Quelqu'un a-t-il dit que la banque avait été fondée par des escrocs ? Toujours est-il qu'ils durent opérer une mise à disposition pour pour pouvoir prélever dans une banque étrangère à la banque d'origine. Que ne fut leur stupéfaction (digne de Harry Potter lançant un Stupéfix sur Neuville Londubat) lorsqu'ils apprirent que le prélèvement de 2500 euros ne pouvait se faire que sur 5 jours avec un versement de commission approchant la moitié de la somme totale prélevée. Même si vous n'avez pas tout compris, vous saisissez au moins le principe de l'entubage.

C'est donc sans liquide que nos deux héros partirent acheter leur voiture. Une fois encore, A vint à leur rescousse en se portant garant de leur bonne foi et ils repartirent chez eux avec la voiture.

Moult péripéties

A la lecture du précédent article, le métropolilecteur aura probablement retenu son souffle, horrifié par le sort qui attendait nos deux pauvres petits métropolitains. Toutefois, la situation va finir par tourner à leur avantage, quoique... Bref, immédiatement après leur douche forcée, les deux héros tragiques prirent rendez-vous pour une visite. Deux jours plus tard, ils signaient le bail de leur nouvel appartement. Cette première semaine fut longue et harassante. L'énergie des deux petits métropolitains fut rongée lentement mais sûrement par la quantité de démarches qu'il leur fallut faire et refaire en ne se déplaçant qu'avec l'unique moyen de transport à leur disposition, le bus. Ici, il faut noter quelque chose d'important quand on y réfléchit bien. Les deux petits métropolitains étaient logés juste à côté d'un arrêt de bus. Imaginez leur situation s'il n'y avait pas de bus à proximité. Il ne vaut mieux pas, vous avez raison.
Il fallut donc trouver une assurance pour l'appartement, parallèlement à la signature du bail, puisque l'un ne va pas sans l'autre. Cela fait, trois allers-retour furent nécessaire à la signature d'un contrat pour avoir internet (il est bien écrit "signature" et pas "obtention immédiate de la connexion internet". Eh oui, la vie change avec O***!)(1). Mais le plus gros obstacle restait l'acquisition de la voiture, élément essentiel à la vie quotidienne lorsque l'on vie sur l'île de la Réunion.

L'élément perturbateur

Et quelle aventure ! A l'issue de onze heures de vol, les deux petits métropolitains atterrirent (pas directement bien sûr, mais vous excuserez le raccourci) dans un petit studio loué pour une semaine. Cette courte période devait suffire, pensaient-ils alors, loin de se douter des nombreuses péripéties qui les attendaient, toutes plus sournoises les unes que les autres, devait suffire donc à faire les démarches nécessaires à leur installation définitive sur l'île. En effet, les deux petits métropolitains, organisés qu'ils étaient, avaient déjà programmé l'achat d'une voiture et des visites d'appartement pour le lendemain de leur arrivée.
Hélas, que nos deux héros étaient naïfs ! En une journée, ils apprirent que la voiture n'était plus à vendre et que l'appartement qu'ils convoitaient avait été réservé une heure avant leur visite. Le désespoir s'abattit sur eux avec la force d'une cascade (sauf que vous enlevez la musique romantique, les fleurs magnifiques, bref enlevez tout et ne gardez que l'eau froide). Les deux petits métropolitains devaient tout recommencer à zéro.

samedi 6 septembre 2014

Quand l'aventure commence !


Il était une fois, deux petits métropolitains tout frais diplômés qui se promenaient sur la toile interactive mondiale que vous connaissez bien (dans le cas contraire vous ne pourriez pas lire ces mots. Le mec qui a inventé la logique est très très fort) à la recherche de ce que tous les jeunes de leur âge veulent, endoctrinés malgré eux par le système et endormis au fin fond de la caverne que les platoniciens connaissent bien, c'est-à-dire un emploi. C'est alors qu'ils tombèrent sur deux annonces pour travailler sur l'île de la Réunion ! Les deux métropolitains ne firent ni une ni deux et répondirent illico à ces annonces persuadés qu'il n'y a rien à perdre à provoquer la chance. Les jours passèrent. Ils passèrent encore et encore. Quand soudain, absorbés par le déménagement d'un appartement qui leur avait causé quelques soucis (cela évoquera des souvenirs à deux personnes en particulier), ils apprirent qu'ils étaient embauchés ! L'aventure commença pour les deux petits métropolitains...