mardi 9 septembre 2014

Voiture ou pas voiture, telle est la question ou l'arrivée de l'adjuvant

Le lecteur aura certainement relâché son souffle suite à la lecture de l'article précédent, soulagé d'apprendre que la situation de nos deux comparses se soit améliorée. Certes, mais vous n'êtes pas arrivés au bout de vos peines, nos deux métropolitains non plus d'ailleurs, sauf qu'eux s'y sont sinon habitués, du moins résignés. En effet, il arrive que les choses les plus importantes et les plus urgentes sont parfois les plus difficiles à obtenir, eh bien rassurez-vous, les deux petits métropolitains ont confirmés cet adage. Suite à l'échec cuisant essuyé pour l'acquisition du véhicule précédent, les deux héros ont appris que l'achat d'un tel objet ne pouvait se faire que par l'apport d'espèces sonnantes et trébuchantes (ou froissantes, parce que 2000 euros en pièces de deux euros, ça nécessite quand-même un sacré porte-monnaie et il faut pas abuser).

Ce qui sauva nos deux héros fut le relationnel. Grâce à plusieurs niveaux de relation, il furent mis en relation avec un adjuvant (ouais, c'est pas faux !(1)) que l'on appellera A (comme adjuvant, là ça va vous suivez ?) qui habite le sud de l'île. Ce dernier à son tour connaissait une personne vendant sa voiture ( ouais d'accord là ça commence à devenir un peu compliqué). Les transactions d'information et les détails du rendez-vous furent établis grâce à A. De leur côté les deux métropolitains louèrent une voiture pour une semaine, c'est-à-dire jusqu'au jour présumé de l'achat potentiel d'une éventuelle voiture (eh oui ils ont pris un risque, ah la jeunesse, mais un risque basé sur la confiance totale envers quelqu'un dont ils ne connaissaient que la voix). De fait, ils avaient besoin d'une voiture car nous sommes dans la deuxième semaine de leur séjour sur l'île et ils ont commencé leur contrat (car c'est pour ça qu'ils sont sur l'île rappelez-vous) le 1er septembre.

Parallèlement à leur première semaine de travail, les deux petits métropolitains entreprirent de récupérer de l'argent liquide (non il n'y a pas de gisement sur l'île pour ceux à qui la vanne viendrait). Seulement, une embûche de taille les attendait au coin de la rue... la Banque ! Quelqu'un a-t-il dit que la banque avait été fondée par des escrocs ? Toujours est-il qu'ils durent opérer une mise à disposition pour pour pouvoir prélever dans une banque étrangère à la banque d'origine. Que ne fut leur stupéfaction (digne de Harry Potter lançant un Stupéfix sur Neuville Londubat) lorsqu'ils apprirent que le prélèvement de 2500 euros ne pouvait se faire que sur 5 jours avec un versement de commission approchant la moitié de la somme totale prélevée. Même si vous n'avez pas tout compris, vous saisissez au moins le principe de l'entubage.

C'est donc sans liquide que nos deux héros partirent acheter leur voiture. Une fois encore, A vint à leur rescousse en se portant garant de leur bonne foi et ils repartirent chez eux avec la voiture.

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"Maintenant j'attends vos questions, mais méfiez-vous de ce que vous allez baver" Arthur in Kaamelott, livre III, épisode L'étudiant