lundi 30 mars 2015

Promenons-nous dans les ravines... tant que l'eau n'y est pas



Pour fêter la nouvelle année, la société pour laquelle les deux petits métropolitains travaillent leur a offert une balade dans une ravine à l'ouest de la Réunion. Ils ont donc marché dans la ravine (qui était à sec bien sûr, j'ai peut-être oublié de le préciser) jusqu'à rencontrer des gros précipices. Pour les franchir, les guides installaient des tyroliennes en direct ou en "live" comme disent les jeunes, et nous faisaient descendre. Bien entendu, les pentes étaient tellement accentuées (45° pour la plus raide) qu'ils devaient nous freiner. Bilan : expérience très sympathique. Pour les photos, cliquez ici.

samedi 21 mars 2015

Saint-Philippe ou le Sud sauvage



Pour leur dernier mois sur l'île de la Réunion, les deux petits métropolitains ont décidé de se faire un petit week-end à Saint-Philippe, la commune qui se trouve le plus au sud de l'île. Là-bas, la végétation est dense, les habitations sont peu nombreuses et il n'y a qu'une route principale. Les touristes sont peu nombreux car le littoral est essentiellement composé de falaises abruptes.
La chambre d'hôte a été pour nos deux héros l'occasion de se détendre par la présence d'une piscine et d'un jacuzzi. Ils ont visité le jardin des parfums et des épices et quelques lieux du littoral. Ils ont également pu admirer les coulées de lave sur la route des laves. Bref, ce fut un week-end très agréable comme en témoigneront les photos. Cliquez ici.

dimanche 15 mars 2015

Le retour des deux petits métropolitains

Séchez vos larmes car c'est officiel, les deux petits métropolitains reviennent sur leur terre d'origine. Ils partent le 3 avril et arrivent le 4 à Paris. Si l'envie vous prenait de leur réserver un accueil particulier genre fête, repas copieux, etc, surtout ne vous privez pas :).
Quoi qu'il en soit, continuez de suivre ce blog car de nouvelles photos vont bientôt arriver, comme des vues sur les coulées de lave par exemple.

A très bientôt.

samedi 7 mars 2015

La Roche écrite ou le point de vue qui se mérite

A la Réunion, pour espérer voir quelque chose quand on décide de grimper dans les Hauts il faut se lever tôt. Voilà pourquoi je me suis levé à 3h du matin pour grimper à la Roche écrite, sommet situé à plus de 2000m, offrant un point de vue saisissant sur tous les sommets de l'île et le cirque de Salazie.
Nous sommes partis à 5h du matin pour grimper 1000m de dénivelé environ en 3h30. Or, à 5h du matin il fait encore nuit. Nous nous sommes donc munis d'une lampe frontale pour trois. Celui qui la portait restait derrière pour éclairer le chemin (ou pas) des deux autres devant. Autant dire qu'on ne voyait pas forcément la boue omniprésente et que l'on ne distinguait pas vraiment les pierres glissantes (nous sommes toujours en saison des pluies). Bref, au bout d'une heure nous avons pu éteindre la lampe et voir par nous-mêmes. 


A une certaine altitude, le soleil encore jeune nous défie de monter plus haut, alors que la végétation se raréfie et nous prive d'ombre. En effet, une fois le gîte passé, nous marchons sur du magma millénaire brûlant et aveuglant. C'est pourquoi, quand on n'a pas l'habitude, la dernière heure avant le sommet est plutôt "hardcore" comme diront les jeunes. Cependant, quand on arrive en haut, toutes les douleurs sont oubliées. La vue qui s'ouvre à nous est tellement magnifique qu'on y resterait bien toute la journée. On domine tout le cirque de Salazie, on voit le piton des Neiges imposant juste en face ainsi qu'une partie du cirque de Mafate, et on aperçoit au loin le volcan. Le côté exceptionnel réside également dans la rareté d'un tel point de vue. En effet, on ne peut assister à un tel spectacle que trois à quatre fois par an.


Au retour ça descend, mais allez savoir pourquoi, c'est le plus dur et le plus long. Résultat : 8h de marche (5h-13h). Là ça calme, mais la vue de la Roche écrite fait que l'on ne regrette rien. Voyez-vous-mêmes en cliquant ici.

lundi 23 février 2015

Le conservatoire botanique des Mascarins ou pourquoi il est dangereux de se dévêtir à la Réunion



Quand il fait chaud on se déshabille et quand il y a des moustiques on se rhabille. Cela s'appelle du bon sens. Mais que fait-on quand il fait chaud, qu'on visite un jardin botanique, qu'on ne met pas de produit contre les moustiques parce qu'inefficace, et qu'on s'appelle Caroline ? La réponse est toute simple, on prend 28 piqûres de moustiques tigres, porteurs du chikungunya. Elle n'a pas été contaminée mais a certainement contribué à un bon repas de famille pour les moustiques du coin.
Quoi qu'il en soit, vous aurez le plaisir de découvrir le jardin par ces quelques photos. Du cactus au bambou, c'est un musée botanique qui recense les plantes endémiques et indigènes à la Réunion. Cliquez ici.

samedi 17 janvier 2015

Reportage d'investigation : immersion dans une semaine de travail de deux métropolitains à la Réunion

Oyez, lecteurs fidèles ! Vous vous demandez pourquoi vous n'avez pas de photos de randonnées comme vous aviez l'habitude d'en voir chaque semaine. Et bien voici la responsable : la pluie ! Nous sommes en pleine saison des pluies. Un cyclone a d'ailleurs frôlé l'île cette semaine (il est passé au plus près à moins de 400 km), provoquant une forte houle, soit des vagues de 5 m de haut par endroit (voire plus au déferlement), et une pluie intense. Un autre cyclone a traversé Madagascar en faisant 20 000 sinistrés et se dirige vers le Sud-Est mais la Réunion ne devrait pas être trop affectée. La randonnée n'est donc pas pour tout de suite. En attendant, nous vous offrons une semaine d'investigation en photos sur le lieu de travail des deux petits métropolitains. A vous les studios !

Reportage

Pour commencer, un palmier s'est écroulé juste devant l'entrée à cause du vent nocturne. Plus tard, nous comprendrons que la nature a voulu nous laisser un message.


Les deux petits métropolitains ont beaucoup d'amis au travail. Smaug le margouilla est le plus discret, mais il aime laisser des marques d'affection ici ou là.


Il y a également une meute de chiens qui aime se balader autour du bâtiment.



Vous avez déjà entendu parler de Bobby le crabe, eh bien sachez que cette semaine ils ont appris qu'il avait un frère : Bobby 2. En fait, ils ne savent pas lequel est Bobby, mais ce qui est sûr, c'est que l'un est légèrement plus gros que l'autre.



Il se trouve que cette semaine ces deux petits crabes ont beaucoup été aperçus, probablement parce qu'il a beaucoup plu.




Et il a tellement plu...qu'un bout du plafond est tombé, gorgé d'humidité (vous comprenez le message de l'arbre tombé)...


...et Bobby en a profité pour aller explorer les environs.



Ils ont même rencontré Finette, une petite souris.


Sinon, le travail a été l'occasion de rencontrer de nombreux trombones...



et même de trouver la fève.


Pour terminer, sachez qu'à nouveau, il n'y a plus de place pour ranger les boîtes. Eh oui, cette situation est un cercle.


On rend l'antenne et à la prochaine pour de nouvelles aventures !

dimanche 4 janvier 2015

Bonne année !


Bonne année tout le monde, très chers lecteurs fidèles, envieux et rêveurs à leurs heures (allitération en "eur"). Il ne s'est pas passé une journée sans que les deux petits métropolitains ne pensent à vous, enfilant vos gros manteaux pour affronter ce froid qui vous prend aux tripes, mais ayant le courage malgré tout de fêter la fin d'année, en essayant de vous convaincre que ce froid n'est que passager. Mais hélas, il reviendra...winter is coming (1), tandis que d'autres accueillent un soleil et une chaleur permanents. Ce doit être difficile de vivre avec cette pensée...
Mais rassurez-vous, nos deux héros compatissent à votre détresse hivernale et vous envoie un medley de photos narrant leur aventure à l'île Maurice.



Là-bas, la température est la même qu'à la Réunion, mais les moustiques plus virulents, comme si le terme "rassasié" ne faisait pas partie de leur vocabulaire. Les plages sont magnifiques et les gens très sympathiques. Les mauvais côtés sont une absence de logique urbaniste dans le sens où les rues n'ont pas toutes de nom (2), il y a très peu de trottoir (3) et il n'y a carrément pas de fossé (4). Mais ce qui est le plus dommage, c'est que l'économie touristique n'est pensée que pour le tourisme de luxe (grands hôtels 5 étoiles avec enceintes de plusieurs mètres de hauteur, plages privatisées par ces mêmes hôtels, golf international...)



A l'instar de la Réunion, le nouvel an a été célébré par une pétarade générale, dont un feu d'artifice juste au-dessus de la terrasse de la location. Les deux petits métropolitains se sont souvent baignés, l'eau étant plus chaude qu'à la Réunion, c'est-à-dire au-dessus de 30°C. Comme le lagon est immense, on a pied très loin et l'eau est d'un bleu turquoise magnifique dont on ne se lasse pas. 
Maintenant je vous laisse découvrir par la sélection de 50 photos. Cliquez ici.

(1) Game of throne.
(2) Là il faudrait raconter les mésaventures vécues avec le GPS et la conduite à gauche mais on en aurait pour 2 km d'article.
(3) Cette situation fait que les piétons marchent où ils peuvent et le conducteur doit faire des slaloms et par conséquent franchir régulièrement des lignes blanches (on ne compte plus les infractions à partir du deuxième trajet).
(4) C'est pourquoi il faut rouler au milieu de la route quand il pleut. L'eau s'accumule en grosses flaques et dissimule en plus les gros nids de poules sur le côté.

mardi 30 décembre 2014

Une matinée pour taquiner le goujon


Les quatre aventuriers ont eu l'occasion d'aller non seulement en mer, mais également de pêcher. Expérience nouvelle menée par notre adjuvant que vous avez rencontré au début de l'aventure. Ainsi, vous pourrez voir des photos de la Réunion vue de l'Océan Indien.
Ils sont partis à environ 12 km au large des côtés réunionnaises pour naviguer au-dessus de 1000 m de fond... et pêcher deux beaux poissons : un thon-banane et un barracuda. Hélas, il fallut urgemment écourter l'aventure car deux de nos compères attrapèrent un mal bien connu des marins amateurs. Par pudeur, je ne nommerai pas les deux victimes. Sachez toutefois que leurs prénoms commencent par C et S. Il faut dire, à leur décharge, qu'il y avait pas mal de courant. Et c'est un mal pour un bien car ça a fait leur dîner.

Photos ici.
Attention, certaines photos comportent du sang (des poissons)

lundi 29 décembre 2014

Journée montagneuse : du Piton de la Fournaise à Cilaos

Piton de la Fournaise

Les virages en lacet sont nombreux lorsque l'on se rend à l'un des volcans les plus actifs au monde, mais plus encore quand on va à Cilaos. A leur façon, ces deux lieux incontournables de la Réunion paraissent être le bout du monde. Le volcan car la route est longue et parce que le paysage donne l'impression d'arriver sur la Lune, et Cilaos parce que la route est tout simplement interminable et parce qu'il faut franchir des portions de route où une seule voiture peut passer, dont deux tunnels. 

Vue sur le Cirque de Cilaos et le Piton des Neiges

Il faut partir tôt le matin pour aller au volcan à cause des nuages. Sur la route l'équipe d'aventuriers à pu admirer le massif montagneux de Cilaos et le piton des Neiges qui n'avait pas un seul nuage. Trop sensass ! (1)

Cilaos
(1) Hero Corp, Captain Sports Extrêmes (alias Arnaud Tsamère)

Photos :
- Volcan
- Cilaos

dimanche 28 décembre 2014

Noël à la Réunion




A tous nos chers lecteurs de métropole qui se les caillent en plein hiver (quoique à ce qu'on nous a dit il ne fait pas si froid que ça alors on arrêté de se plaindre) sachez que nous on a crevé de chaud à Noël... Eh oui, nos deux petits métropolitains ont mangé de l'espadon grillé au barbec, le ventilateur et la clim allumés étant donné qu'à minuit il faisait 27°C.
A Noël, la tradition réunionnaise veut que chacun fasse péter des feux d'artifice dans son jardin à minuit. En mélangeant le bruit pétaradant et assourdissant aux éclats de lumière plus ou moins lointains, on obtient une ambiance guerre du Golf à deux pas de chez soi. Autant dire qu'il est inutile de chercher à se coucher avant minuit passé (voire minuit et demi car certains s'acharnent à écouler un stock monstre de fusées). En revanche, on peut également apercevoir défiler les lanternes chinoises qui s'envolent vers le large. A défaut de pouvoir s'entendre parler, on peut donc les admirer silencieusement (1)

Le lendemain après-midi, c'est-à-dire le 25 décembre, tout le monde est allé au lagon. Ce fut l'occasion d'admirer un beau coucher du soleil.


(1) Il s'agit d'une métaphore poétique. Il faut s'imaginer des lanternes défiler dans le ciel étoilé en faisant abstraction de tous le vacarme produit par les feux d'artifices.

Le reste des photos ici.

jeudi 25 décembre 2014

Les deux petits métropolitains reçoivent de la visite



Les parents de Caroline sont arrivés dimanche matin. Ils ont loué un appartement pour passer une semaine dans l'ouest. Nos 4 compères ont ainsi déjà bien profité du début de leurs vacances...et de la piscine ! Ils se sont rendus sur le sentier pavé de Bellemène, construit au XVIIIème siècle, au-dessus de Saint-Paul, au cimetière marin de Saint-Paul et... au Maïdo ! Hélas, comme vous pourrez le voir sur les photos, le cirque de Mafate était couvert de nuages. La splendeur du cirque sera pour une prochaine fois.



Photos :
- Cimetière marin
- Sentier Bellemène
- Maïdo

dimanche 30 novembre 2014

Hum...la vanille ! suivi de Oh...les poissons !

Ce week-end, point de randonnée. Que nenni messire, la dépression tropicale nous a charroyé du vent et de la pluie. Il n'est point question de sortir pour attraper le mal. Il en va de notre salut. Fort bien chevalier, allez donc quérir quelques denrées en ce cas. Il me tarde de passer à table. (1)

Hum...la vanille !


Les deux petits métropolitains ont donc décidé d'aller vivre l'aventure autrement, c'est-à-dire par des visites. La première fut la vanilleraie. Il s'agit d'une entreprise de transformation de vanille qui travaille avec 30 producteurs sur 100 de l'île. Elle produit 1 tonne de vanille par an, soit la moitié de la production totale de l'île. Ils ont appris beaucoup de choses là-bas. Savez-vous que la vanille se pollinise obligatoirement à la main car c'est une plante importée du Mexique et les abeilles spécifiques ne sont pas présentes à la Réunion. Mais le plus difficile est que chaque fleur de vanille ne s'ouvre qu'un jour. Donc s'il n'y a pas pollinisation ce jour dit, il n'y aura pas de vanille. Ainsi, une fois la pollinisation effectuée (de septembre à novembre), il faut attendre 9 mois avant de cueillir les gousses, puis compter 2 ans de transformation. Pendant ces deux années, chaque gousse est manipulées 8 fois (tri, séchage, etc...). Or 1 tonne correspond à environ 500 000 gousses, faites le calcul.
La visite a été d'autant plus agréable que nos deux héros ont été accompagnés par l'odeur de la vanille, hum. Ils ont acheté quelques produits typiques. Peut-être en rapporteront-ils en métropole...

Pour plus de photos, cliquez ici.

(1) Qui a dit qu'une digression devait être justifiée ?


Oh... les poissons !


Les deux petits métropolitains sont également allés à l'aquarium de Saint-Gilles pour voir les poissons qu'ils ne peuvent apercevoir du lagon (soit dit en passant, un requin de 2 m a été aperçu dans le lagon dernièrement. Ils ne se sont pas baignés depuis, allez savoir pourquoi...). Petite visite agréable. Les quelques photos qui ne sont pas floues (les poissons ne veulent pas poser) sont à voir ici.

samedi 22 novembre 2014

Le littoral de Sainte-Rose ou balade sur de la roche volcanique



Ce week-end, les deux petits métropolitains se sont rendus à Sainte-Rose, petite commune à l'est de l'île. Pour y aller en partant de Saint-Denis, c'est simple. Il suffit de faire 1/4 du tour de l'île et vous y êtes en 1 heure de route. Mais plus précisément, ils se sont rendus à Piton Sainte-Rose, là où il y a eu la coulée de lave de 1977. Aujourd'hui la lave a été recouverte par la végétation en quasi totalité.
Nos deux héros sont donc partis de l'anse des cascades pour rejoindre l'église Notre-Dame des laves, à moitié épargnée par la lave.
Cette randonnée ne fut pas simple. D'abord Caroline s'est littéralement fait bouffer par les moustiques (photos à l'appui) et ensuite il faisait une chaleur du diable. Mais le pire reste d'avoir rencontré deux petits chats, manifestement abandonnés étant donné leur maigreur, et d'avoir dû les laisser à leur triste sort.


Une autre aventure typique de la Réunion leur est tombée dessus alors qu'ils étaient harassés par la chaleur. Ils ont voulu manger à Piton Sainte-Rose avant de faire demi-tour. Ils n'avaient pas de liquide (vous voyez arriver le problème) sur eux et se sont donc dirigés vers le seul distributeur du bled...qui était en panne. Ils sont allés dans le snack le plus proche en pensant payer directement par carte...sauf qu'il ne prenait pas la carte...et le deuxième resto non plus. Eh oui, on ne se sent pas tous concernés par l'évolution technologique. Bref, ils ont donc entrepris de retourner à la voiture par la route et tout est bien qui finit bien, ils ont trouvé de quoi se repaître en chemin.

Pour les photos c'est ici.

lundi 10 novembre 2014

Mafate ou le décrassage niveau 4 des deux petits métropolitains



Les deux petits métropolitains sont allés dans le célèbre cirque de Mafate, là où nul véhicule peut se rendre. Ils ont marché pendant 3h, accompagnés de A et sa famille, puis ont dormi dans un gîte avant de refaire le chemin dans le sens inverse. Ils sont partis du col des Boeufs, soit la frontière entre le cirque de Salazie et le cirque de Mafate pour se rendre au village de la Nouvelle en plein dans Mafate. Au gîte, tout le monde est allé se coucher à 21h pour se lever à 7h. Les protagonistes du voyage ont tous dormi à points fermés, au point de jouer à qui ronflera le plus fort.  A l'aller, il y a 600 m de dénivelé à descendre, au retour... il y a 600 m de dénivelé à monter. A l'arrivée, les jambes sont douloureuses mais la vue en vaut largement le coup.
Voyez vous-mêmes en cliquant ici.


samedi 8 novembre 2014

Le monde de Némo ou la faune aquatique de la Réunion

Pour la troisième fois, les deux petits métropolitains sont allés se baigner dans la lagon de Saint-Gilles (là où les requins ne peuvent pas venir grâce à la barrière de corail), munis de palmes, masque et tuba (le matin à 9h, eh oui !). Ainsi, ils ont pu admirer les poissons de très près, quasiment jusqu'à les toucher. Or, comme ils n'ont pas d'appareil photo sous-marin, les deux petits métropolitains ont pris des photos sur internet pour vous présenter les poissons qu'ils ont croisés.

Le poisson trompette
http://plongeebio.com/photos/atlantiquetropical/Guadeloupe%2010-2007/e-09_n-poisson%20trompette_l-aulostomus%20maculatus_a-trumpetfish_p-PA090213.JPG

Le Baliste Picasso
http://photo.loisirs.free.fr/seychelles%202011%20faune/album/slides/156_IMG_5910_rf_SEY_MAHE_ASoleil_Baliste%20Picasso%20clair%20-%20Rhinecantus%20aculeatus.jpg

Le Ballon à tâches blanches
http://www.aqua-plongee.com/blog/wp-content/gallery/tetrodon-a-taches-blanches/DSC04024.jpg

L'Idole des maures
http://img.imagesia.com/fichiers/2u/260-img-3341-poisson-chirurgien-idole-maure-ou-porte-enseigne-ou-zancle-zanclus-_imagesia-com_2usk.jpg

Le Poisson ange à trois tâches
http://a403.idata.over-blog.com/500x333/1/60/68/37/BALI_Sub_2011/dsc_5035ret-border.jpg

Le Papillon cocher
http://www.ticaz.com/images/max/1328011111.jpg

Le Papillon tête de flêche
http://www.ticaz.com/images/max/1328013729.jpg

La Perche d'or
http://jepagan.free.fr/2-17_plongee2k9/slides/perche%20d'or%20(mb).JPG

vendredi 7 novembre 2014

La voiture 2 ou La fin tant attendue d'une péripétie

Enfin...ils l'ont fait ! Prenez un chiffon et essuyez la sueur qui vous coule sur le front, les deux petits métropolitains ont été soulagés d'apprendre que leur voiture a enfin été reçue au contrôle technique. Il était temps, il ne restait que 5 jours avant la date limite. Comme vous le savez certainement, ce ne fut pas une mince affaire. Récapitulons.

La voiture achetée, ils ont appris qu'il était trop tard d'une semaine pour faire la carte grise sans avoir à faire le contrôle technique. Ainsi, ils se sont rendus au contrôle qui les a déboutés car les phares étaient trop hauts et la jauge d'huile cassée. En consultant un garage, ils ont ensuite appris que les phares étaient trop opaques pour pouvoir juger de la hauteur des phares et qu'il fallait changer les optiques. Cette opération coûtant un bras, voire une jambe, A (rappelez-vous, il s'agit de notre adjuvant) s'est muni du matériel nécessaire pour nettoyer les optiques ainsi que de la jauge d'huile. Ils ont donc nettoyé les phares jusqu'à ce qu'ils brillent au point de faire mal aux yeux. Puis, au moment d'intégrer la nouvelle jauge, celle-ci s'est trouvée bloquée...parce que le bout de la jauge cassée était resté au fond. Or, c'était également le moment de faire la vidange.

Ils se sont donc rendus chez un garagiste qui leur a donné rendez-vous une semaine plus tard pour obtenir une voiture de rechange. Une semaine plus tard, celui-ci leur annonça que la voiture n'était pas arrivée et qu'il fallait revenir le lendemain. La patience des deux petits métropolitains commençant à s'épuiser, ils se rendirent dans un autre garage (qui lui faisait des devis gratuits) conseillés par leurs nouveaux collègues. Celui-ci devait faire la vidange et régler les phares, puis appeler afin d'informer et de requérir l'accord des deux métropolitains sur le prix de l'enlèvement de la jauge*. 
Comme ils n'ont pas appelé, il a fallu prendre un deuxième rendez-vous pour ce faire. Lors de l'opération susdite, ils apprirent qu'il fallait changer les caches thermiques du turbo. Il fallait les enlever pour retirer le bout de jauge et le garagiste a vu qu'ils étaient cramés et par conséquent présentaient un risque d'incendie. Le timing commençait à se rétrécir parce qu'il ne restait que quelques jours avant la date limite de la contre-visite. Le troisième et dernier rendez-vous fut donc pris le lendemain ainsi que celui du contrôle technique le soir même.

Je vous laisse imaginer l'état de stress vécu dans la salle d'attente au moment de l'exécution de la contre-visite. Bref, à la Réunion tout se mérite plus qu'ailleurs et là on peut dire que le passage au contrôle technique a été mérité. Le soulagement a été évacué par la suite par un apéritif bien fourni, ainsi qu'une dégustation de produits vendéens envoyés par leur amie Caroline.


*Soit dit en passant, le problème réel des phares était qu'ils étaient simplement trop hauts comme il avait été dit au premier contrôle. Par conséquent, les premiers garagistes ont juste essayer d'entuber les deux petits métropolitains. En effet, il n'y avait pas besoin de nettoyer les optiques. 

lundi 3 novembre 2014

Takamaka ou la nature hostile



Les deux petits métropolitains auraient-ils été rongés par l'ambition ? Ce week-end ils se sont lancés dans une randonnée à Takamaka, l'endroit le plus humide où il y a un barrage hydroélectrique. Comme d'habitude, le sentier était composé de marches la plupart du temps. Mais rassurez-vous, ce n'est point cela qui a effrayé nos deux jeunes héros. En réalité, les marches étaient ultra glissantes. Le soleil tapait pourtant fort, mais la végétation occultait les rayons de soleil qui par conséquent ne touchent jamais ledit sentier. D'où l'humidité permanente sur les marches. Ils ont donc reculé fasse au message que leur adressait Dame Nature. Néanmoins, ils ont pu prendre quelques photos, pour le plaisir des yeux de leurs lecteurs assidus. Cliquez ici.

dimanche 26 octobre 2014

Le cirque de Mafate vu du Cap noir ou le décrassage niveau 3 des deux petits métropolitains


Ah le cirque de Mafate... c'est vraiment de toute beauté. C'est sans doute le plus bel endroit de la Réunion, ou en tout cas le plus sauvage, si bien que même une simple vue se mérite. En effet, les deux petits métropolitains se sont rendus à Dos d'âne, dans les montagnes à l'ouest de l'île, pour pouvoir le contempler du cap noir. Dès le début du circuit, sur une distance de 500 m, ils ont franchi 200 m de dénivelé (de 1100 à 1300 m d'altitude). D'où la présence parfois d'échelles tellement la pente est raide. Nonobstant cette difficulté, les deux héros ont répondu présent face au défi que leur lançait Dame Nature et leurs jambes n'ont pas flanché. 

Un sentier digne de l'escalier qui mène au Mordor (Seigneur des anneaux)

Et pour cause, la vue, une fois en haut, est splendissime. D'un côté on domine la ville du Port et l'océan indien à perte de vue, tandis que de l'autre on se retrouve face au cirque de Mafate impressionnant : "Ne trouvez-vous pas que l'imposant le dispute à la majesté ?"(1) Bref, faites votre propre opinion en cliquant ici.

(1) Merlin l'enchanteur in Kaamelott, Livre VI

mardi 21 octobre 2014

Le Koh Lanta des archives ou éloge du système D

Il était encore une fois, deux petits métropolitains qui vécurent (et vivent encore) une aventure des plus prometteuses. Nos deux héros ont en effet changé de lieu de travail. Ils sont ainsi passés de l'ouest sec et "sous le vent" à l'est vert et "au vent"de l'île pour atterrir... dans un bâtiment désaffecté, ou plutôt (soyons justes) abandonné. La mer est proche et l'environnement aurait pu être paisible, comme on s'y attend sur une île aussi charmante, sans compter la pelleteuse qui casse des gros cailloux à longueur de journée à 50 m du bâtiment, ainsi qu'un centre d'entraînement de chiens policiers que l'on fait aboyer très fort à l'aide de coups de sifflet et de pétards pour imiter les pistolets, le tout à 20 m du bâtiment.


Hormis ces détails, le cadre est sympa vu qu'il y a un parc où les deux petits métropolitains peuvent manger le midi et aussi que la poubelle remplie à 300% vient d'être enfin vidée aujourd'hui. Il reste encore une ou deux bouteilles cassées ainsi que des sacs plastiques au contenu alimentaire non loin du bâtiment, mais cela reste un net progrès pour la salubrité du lieu. 



Les deux petits métropolitains ont pris leurs aises dans le bâtiment qui leur a été (dés) affecté il y a une semaine. L'un est dans un bureau (une pièce avec 4 murs et un bureau resté là on ne sait pourquoi serait plus exact), l'autre est dans un couloir avec une table pour tout mobilier.



L'avantage de cette situation est bien évidemment d'avoir la seule fenêtre dont les volets ne sont pas condamnés. Ainsi, ils bénéficient de la lumière naturelle, ainsi que de la compagnie de guêpes curieuses étant donné qu'il n'y a pas de vitre. En réalité, il s'agit d'une ouverture carrée comportant pour seul moyen de fermeture des volets. Chacun devinera donc qu'une fois les volets ouverts, la pollution sonore, évoquée plus haut, et guêpière a le champ libre. Mais voyons le bon côté des choses, un seul moustique a été vu jusqu'alors.




Le lecteur ignorant a pu se dire qu'une table suffit largement pour traiter des archives. Certes, seulement quid de leur rangement ? Oh, il y a des rayonnages prévus pour ça... mais ils ne sont pas fixés. C'est donc par souci de sécurité physique que nos deux petits métropolitains utilisent le sol comme rayonnage et s'amusent à faire des châteaux de boîtes d'archives en espérant que le prince charmant (du service technique) vienne un jour avec des outils pour remédier au problème avant qu'ils ne soient ensevelis sous le poids des archives et des années (1).





(1) Analogie remarquable n'est-ce pas ?