dimanche 30 novembre 2014

Hum...la vanille ! suivi de Oh...les poissons !

Ce week-end, point de randonnée. Que nenni messire, la dépression tropicale nous a charroyé du vent et de la pluie. Il n'est point question de sortir pour attraper le mal. Il en va de notre salut. Fort bien chevalier, allez donc quérir quelques denrées en ce cas. Il me tarde de passer à table. (1)

Hum...la vanille !


Les deux petits métropolitains ont donc décidé d'aller vivre l'aventure autrement, c'est-à-dire par des visites. La première fut la vanilleraie. Il s'agit d'une entreprise de transformation de vanille qui travaille avec 30 producteurs sur 100 de l'île. Elle produit 1 tonne de vanille par an, soit la moitié de la production totale de l'île. Ils ont appris beaucoup de choses là-bas. Savez-vous que la vanille se pollinise obligatoirement à la main car c'est une plante importée du Mexique et les abeilles spécifiques ne sont pas présentes à la Réunion. Mais le plus difficile est que chaque fleur de vanille ne s'ouvre qu'un jour. Donc s'il n'y a pas pollinisation ce jour dit, il n'y aura pas de vanille. Ainsi, une fois la pollinisation effectuée (de septembre à novembre), il faut attendre 9 mois avant de cueillir les gousses, puis compter 2 ans de transformation. Pendant ces deux années, chaque gousse est manipulées 8 fois (tri, séchage, etc...). Or 1 tonne correspond à environ 500 000 gousses, faites le calcul.
La visite a été d'autant plus agréable que nos deux héros ont été accompagnés par l'odeur de la vanille, hum. Ils ont acheté quelques produits typiques. Peut-être en rapporteront-ils en métropole...

Pour plus de photos, cliquez ici.

(1) Qui a dit qu'une digression devait être justifiée ?


Oh... les poissons !


Les deux petits métropolitains sont également allés à l'aquarium de Saint-Gilles pour voir les poissons qu'ils ne peuvent apercevoir du lagon (soit dit en passant, un requin de 2 m a été aperçu dans le lagon dernièrement. Ils ne se sont pas baignés depuis, allez savoir pourquoi...). Petite visite agréable. Les quelques photos qui ne sont pas floues (les poissons ne veulent pas poser) sont à voir ici.

samedi 22 novembre 2014

Le littoral de Sainte-Rose ou balade sur de la roche volcanique



Ce week-end, les deux petits métropolitains se sont rendus à Sainte-Rose, petite commune à l'est de l'île. Pour y aller en partant de Saint-Denis, c'est simple. Il suffit de faire 1/4 du tour de l'île et vous y êtes en 1 heure de route. Mais plus précisément, ils se sont rendus à Piton Sainte-Rose, là où il y a eu la coulée de lave de 1977. Aujourd'hui la lave a été recouverte par la végétation en quasi totalité.
Nos deux héros sont donc partis de l'anse des cascades pour rejoindre l'église Notre-Dame des laves, à moitié épargnée par la lave.
Cette randonnée ne fut pas simple. D'abord Caroline s'est littéralement fait bouffer par les moustiques (photos à l'appui) et ensuite il faisait une chaleur du diable. Mais le pire reste d'avoir rencontré deux petits chats, manifestement abandonnés étant donné leur maigreur, et d'avoir dû les laisser à leur triste sort.


Une autre aventure typique de la Réunion leur est tombée dessus alors qu'ils étaient harassés par la chaleur. Ils ont voulu manger à Piton Sainte-Rose avant de faire demi-tour. Ils n'avaient pas de liquide (vous voyez arriver le problème) sur eux et se sont donc dirigés vers le seul distributeur du bled...qui était en panne. Ils sont allés dans le snack le plus proche en pensant payer directement par carte...sauf qu'il ne prenait pas la carte...et le deuxième resto non plus. Eh oui, on ne se sent pas tous concernés par l'évolution technologique. Bref, ils ont donc entrepris de retourner à la voiture par la route et tout est bien qui finit bien, ils ont trouvé de quoi se repaître en chemin.

Pour les photos c'est ici.

lundi 10 novembre 2014

Mafate ou le décrassage niveau 4 des deux petits métropolitains



Les deux petits métropolitains sont allés dans le célèbre cirque de Mafate, là où nul véhicule peut se rendre. Ils ont marché pendant 3h, accompagnés de A et sa famille, puis ont dormi dans un gîte avant de refaire le chemin dans le sens inverse. Ils sont partis du col des Boeufs, soit la frontière entre le cirque de Salazie et le cirque de Mafate pour se rendre au village de la Nouvelle en plein dans Mafate. Au gîte, tout le monde est allé se coucher à 21h pour se lever à 7h. Les protagonistes du voyage ont tous dormi à points fermés, au point de jouer à qui ronflera le plus fort.  A l'aller, il y a 600 m de dénivelé à descendre, au retour... il y a 600 m de dénivelé à monter. A l'arrivée, les jambes sont douloureuses mais la vue en vaut largement le coup.
Voyez vous-mêmes en cliquant ici.


samedi 8 novembre 2014

Le monde de Némo ou la faune aquatique de la Réunion

Pour la troisième fois, les deux petits métropolitains sont allés se baigner dans la lagon de Saint-Gilles (là où les requins ne peuvent pas venir grâce à la barrière de corail), munis de palmes, masque et tuba (le matin à 9h, eh oui !). Ainsi, ils ont pu admirer les poissons de très près, quasiment jusqu'à les toucher. Or, comme ils n'ont pas d'appareil photo sous-marin, les deux petits métropolitains ont pris des photos sur internet pour vous présenter les poissons qu'ils ont croisés.

Le poisson trompette
http://plongeebio.com/photos/atlantiquetropical/Guadeloupe%2010-2007/e-09_n-poisson%20trompette_l-aulostomus%20maculatus_a-trumpetfish_p-PA090213.JPG

Le Baliste Picasso
http://photo.loisirs.free.fr/seychelles%202011%20faune/album/slides/156_IMG_5910_rf_SEY_MAHE_ASoleil_Baliste%20Picasso%20clair%20-%20Rhinecantus%20aculeatus.jpg

Le Ballon à tâches blanches
http://www.aqua-plongee.com/blog/wp-content/gallery/tetrodon-a-taches-blanches/DSC04024.jpg

L'Idole des maures
http://img.imagesia.com/fichiers/2u/260-img-3341-poisson-chirurgien-idole-maure-ou-porte-enseigne-ou-zancle-zanclus-_imagesia-com_2usk.jpg

Le Poisson ange à trois tâches
http://a403.idata.over-blog.com/500x333/1/60/68/37/BALI_Sub_2011/dsc_5035ret-border.jpg

Le Papillon cocher
http://www.ticaz.com/images/max/1328011111.jpg

Le Papillon tête de flêche
http://www.ticaz.com/images/max/1328013729.jpg

La Perche d'or
http://jepagan.free.fr/2-17_plongee2k9/slides/perche%20d'or%20(mb).JPG

vendredi 7 novembre 2014

La voiture 2 ou La fin tant attendue d'une péripétie

Enfin...ils l'ont fait ! Prenez un chiffon et essuyez la sueur qui vous coule sur le front, les deux petits métropolitains ont été soulagés d'apprendre que leur voiture a enfin été reçue au contrôle technique. Il était temps, il ne restait que 5 jours avant la date limite. Comme vous le savez certainement, ce ne fut pas une mince affaire. Récapitulons.

La voiture achetée, ils ont appris qu'il était trop tard d'une semaine pour faire la carte grise sans avoir à faire le contrôle technique. Ainsi, ils se sont rendus au contrôle qui les a déboutés car les phares étaient trop hauts et la jauge d'huile cassée. En consultant un garage, ils ont ensuite appris que les phares étaient trop opaques pour pouvoir juger de la hauteur des phares et qu'il fallait changer les optiques. Cette opération coûtant un bras, voire une jambe, A (rappelez-vous, il s'agit de notre adjuvant) s'est muni du matériel nécessaire pour nettoyer les optiques ainsi que de la jauge d'huile. Ils ont donc nettoyé les phares jusqu'à ce qu'ils brillent au point de faire mal aux yeux. Puis, au moment d'intégrer la nouvelle jauge, celle-ci s'est trouvée bloquée...parce que le bout de la jauge cassée était resté au fond. Or, c'était également le moment de faire la vidange.

Ils se sont donc rendus chez un garagiste qui leur a donné rendez-vous une semaine plus tard pour obtenir une voiture de rechange. Une semaine plus tard, celui-ci leur annonça que la voiture n'était pas arrivée et qu'il fallait revenir le lendemain. La patience des deux petits métropolitains commençant à s'épuiser, ils se rendirent dans un autre garage (qui lui faisait des devis gratuits) conseillés par leurs nouveaux collègues. Celui-ci devait faire la vidange et régler les phares, puis appeler afin d'informer et de requérir l'accord des deux métropolitains sur le prix de l'enlèvement de la jauge*. 
Comme ils n'ont pas appelé, il a fallu prendre un deuxième rendez-vous pour ce faire. Lors de l'opération susdite, ils apprirent qu'il fallait changer les caches thermiques du turbo. Il fallait les enlever pour retirer le bout de jauge et le garagiste a vu qu'ils étaient cramés et par conséquent présentaient un risque d'incendie. Le timing commençait à se rétrécir parce qu'il ne restait que quelques jours avant la date limite de la contre-visite. Le troisième et dernier rendez-vous fut donc pris le lendemain ainsi que celui du contrôle technique le soir même.

Je vous laisse imaginer l'état de stress vécu dans la salle d'attente au moment de l'exécution de la contre-visite. Bref, à la Réunion tout se mérite plus qu'ailleurs et là on peut dire que le passage au contrôle technique a été mérité. Le soulagement a été évacué par la suite par un apéritif bien fourni, ainsi qu'une dégustation de produits vendéens envoyés par leur amie Caroline.


*Soit dit en passant, le problème réel des phares était qu'ils étaient simplement trop hauts comme il avait été dit au premier contrôle. Par conséquent, les premiers garagistes ont juste essayer d'entuber les deux petits métropolitains. En effet, il n'y avait pas besoin de nettoyer les optiques. 

lundi 3 novembre 2014

Takamaka ou la nature hostile



Les deux petits métropolitains auraient-ils été rongés par l'ambition ? Ce week-end ils se sont lancés dans une randonnée à Takamaka, l'endroit le plus humide où il y a un barrage hydroélectrique. Comme d'habitude, le sentier était composé de marches la plupart du temps. Mais rassurez-vous, ce n'est point cela qui a effrayé nos deux jeunes héros. En réalité, les marches étaient ultra glissantes. Le soleil tapait pourtant fort, mais la végétation occultait les rayons de soleil qui par conséquent ne touchent jamais ledit sentier. D'où l'humidité permanente sur les marches. Ils ont donc reculé fasse au message que leur adressait Dame Nature. Néanmoins, ils ont pu prendre quelques photos, pour le plaisir des yeux de leurs lecteurs assidus. Cliquez ici.