dimanche 26 octobre 2014

Le cirque de Mafate vu du Cap noir ou le décrassage niveau 3 des deux petits métropolitains


Ah le cirque de Mafate... c'est vraiment de toute beauté. C'est sans doute le plus bel endroit de la Réunion, ou en tout cas le plus sauvage, si bien que même une simple vue se mérite. En effet, les deux petits métropolitains se sont rendus à Dos d'âne, dans les montagnes à l'ouest de l'île, pour pouvoir le contempler du cap noir. Dès le début du circuit, sur une distance de 500 m, ils ont franchi 200 m de dénivelé (de 1100 à 1300 m d'altitude). D'où la présence parfois d'échelles tellement la pente est raide. Nonobstant cette difficulté, les deux héros ont répondu présent face au défi que leur lançait Dame Nature et leurs jambes n'ont pas flanché. 

Un sentier digne de l'escalier qui mène au Mordor (Seigneur des anneaux)

Et pour cause, la vue, une fois en haut, est splendissime. D'un côté on domine la ville du Port et l'océan indien à perte de vue, tandis que de l'autre on se retrouve face au cirque de Mafate impressionnant : "Ne trouvez-vous pas que l'imposant le dispute à la majesté ?"(1) Bref, faites votre propre opinion en cliquant ici.

(1) Merlin l'enchanteur in Kaamelott, Livre VI

mardi 21 octobre 2014

Le Koh Lanta des archives ou éloge du système D

Il était encore une fois, deux petits métropolitains qui vécurent (et vivent encore) une aventure des plus prometteuses. Nos deux héros ont en effet changé de lieu de travail. Ils sont ainsi passés de l'ouest sec et "sous le vent" à l'est vert et "au vent"de l'île pour atterrir... dans un bâtiment désaffecté, ou plutôt (soyons justes) abandonné. La mer est proche et l'environnement aurait pu être paisible, comme on s'y attend sur une île aussi charmante, sans compter la pelleteuse qui casse des gros cailloux à longueur de journée à 50 m du bâtiment, ainsi qu'un centre d'entraînement de chiens policiers que l'on fait aboyer très fort à l'aide de coups de sifflet et de pétards pour imiter les pistolets, le tout à 20 m du bâtiment.


Hormis ces détails, le cadre est sympa vu qu'il y a un parc où les deux petits métropolitains peuvent manger le midi et aussi que la poubelle remplie à 300% vient d'être enfin vidée aujourd'hui. Il reste encore une ou deux bouteilles cassées ainsi que des sacs plastiques au contenu alimentaire non loin du bâtiment, mais cela reste un net progrès pour la salubrité du lieu. 



Les deux petits métropolitains ont pris leurs aises dans le bâtiment qui leur a été (dés) affecté il y a une semaine. L'un est dans un bureau (une pièce avec 4 murs et un bureau resté là on ne sait pourquoi serait plus exact), l'autre est dans un couloir avec une table pour tout mobilier.



L'avantage de cette situation est bien évidemment d'avoir la seule fenêtre dont les volets ne sont pas condamnés. Ainsi, ils bénéficient de la lumière naturelle, ainsi que de la compagnie de guêpes curieuses étant donné qu'il n'y a pas de vitre. En réalité, il s'agit d'une ouverture carrée comportant pour seul moyen de fermeture des volets. Chacun devinera donc qu'une fois les volets ouverts, la pollution sonore, évoquée plus haut, et guêpière a le champ libre. Mais voyons le bon côté des choses, un seul moustique a été vu jusqu'alors.




Le lecteur ignorant a pu se dire qu'une table suffit largement pour traiter des archives. Certes, seulement quid de leur rangement ? Oh, il y a des rayonnages prévus pour ça... mais ils ne sont pas fixés. C'est donc par souci de sécurité physique que nos deux petits métropolitains utilisent le sol comme rayonnage et s'amusent à faire des châteaux de boîtes d'archives en espérant que le prince charmant (du service technique) vienne un jour avec des outils pour remédier au problème avant qu'ils ne soient ensevelis sous le poids des archives et des années (1).





(1) Analogie remarquable n'est-ce pas ?

vendredi 10 octobre 2014

"Vamos à la playa" ou un cocktail bien mérité



Le week-end s'annonce alors que les deux petits métropolitains viennent de terminer l'un de leurs chantiers archivistiques. Ce concours de circonstances valait bien une ponctuation métaphorique. En bref, ça méritait bien de boire un coup ! 
C'est donc au bord de la plage, après le travail, qu'ils ont siroté un cocktail bien frais, entendant au loin le bruit des vagues s'écrasant sur la barrière de corail et pouvant admirer la transparence idyllique de la mer. 


mardi 7 octobre 2014

Un peu d'histoire locale ou la rencontre avec les tortues marines

Après avoir découvert une partie de la flore locale, les deux petits métropolitains entreprirent de s'intéresser à la faune. Et pas n'importe quelle faune, celle de l'Océan indien, et plus particulièrement les tortues marines.


A partir du XVIIIème siècle, les tortues ont été chassées à grand rendement pour plusieurs raisons :
- leur chair (nourriture)
- leur carapace (bouclier, berceau)
- leurs os (manche de couteau)
- leurs écailles (matériau d'ornement)

En réalité, la "chasse" était on ne peut plus simple. Il suffisait d'attendre que les tortues viennent pondre sur la plage par centaines et on les retournait sur leur carapace. Ensuite il fallait revenir plus tard le temps qu'elles meurent. Il s'agissait donc plus d'une récolte.
C'est pourquoi, inéluctablement les tortues disparurent des plages de la Réunion. Il a fallu attendre la fin du XXème siècle pour qu'elles soient interdites à la consommation puis protégées par une convention mondiale et par l'Etat. D'où la création du centre de soins dans lequel on peut aujourd'hui les voir. Les tortues présentes sont des espèces "caouanne" et "tortue verte".

On peut également y admirer des poissons qui peuplent les aquariums :


Comme d'habitude, vous pouvez admirer les autres photos en cliquant ici.

Bonus : une vidéo de deux tortues terrestres que les deux petits métropolitains ont prise pendant leur visite.


dimanche 5 octobre 2014

La route forestière des tamarins ou le calme palpable


Ce samedi a été l'occasion pour nos deux petits métropolitains d'aller se balader du côté du Maïdo. Non au Maïdo même, mais un peu plus bas, sur la route forestière des tamarins. On y accède via une vingtaine de kilomètres en lacets, ce qui vous donne une idée (ou pas) de la hauteur à laquelle ils sont montés. Quelle ne fut pas leur surprise, une fois le sentier entamé, lorsqu'ils entendirent... l'absence de bruit. Eh oui, le non bruit ne fut jamais aussi audible par leurs oreilles qu'en cet instant (1h30) de promenade. Si vous connaissez le silence, sachez que ce qu'ils entendaient était au-delà. Quelques gazouillis d'oiseaux pigmentaient ce tableau sonore et le rendaient d'une beauté étrange, comme tirée d'une forêt elfique.

Ce "sentier découverte" propose aux randonneurs de découvrir (vous vous y attendiez) l'arbre portant le nom de "tamarin", ou encore de "chêne bourbon". Ainsi, tout au long du parcours, nos deux héros apprirent que le tamarin est coupé à l'âge de 80 ans pour toute sorte de menuiserie et qu'il résistait aux cyclones. Enfin, vous verrez sur les photos que certains résistent mieux que d'autres.



Comme d'habitude, vous avez accès au diaporama en cliquant ici.