dimanche 28 septembre 2014

Week-end maussade

Pas de chance pour nos deux petits métropolitains, l'île a été couverte de nuages ce week-end. Du coup, le narrateur omniscient n'a pas vraiment d'anecdote délectable à offrir à ses lecteurs assidus. Cependant, pour vous remercier de votre fidélité, voici une photo curieuse. Il pleut près de la mer, tandis qu'il ne pleut pas, ou à peine, devant le logis des deux petits métropolitains.

dimanche 21 septembre 2014

Hell-Bourg ou un voyage au cœur de la Réunion



Ce samedi a été l'occasion pour nos deux héros de s'enfoncer plus loin dans les terres intérieures de La Réunion. C'est donc au cirque de Salazie qu'ils se rendirent. On y accède par le côté est de l'île et l'on traverse toute la vallée avant de parvenir à Hell-Bourg, ce qui donne tout le loisir d'admirer les versants des montagnes pendant le trajet.




Vous pourrez voir la suite des photos en cliquant ici.

samedi 20 septembre 2014

La rivière Ste Suzanne ou le décrassage niveau 2 des deux petits métropolitains



Suite à leur aventure au Pic Adam, les deux petits métropolitains comprirent que la Réunion était couverte de montagnes. Ils décidèrent donc de faire une ballade plus courte. En effet, elle était plus courte. Cependant, une bonne surprise les attendait. De fait, le dénivelé était faible, mais ils durent le grimper d'un seul coup. C'est donc en gravissant une sorte d'échelle naturelle qu'ils parvinrent en haut d'une petite cascade, surplombant le Bassin Boeuf. Ce fut l'occasion pour nos deux petits métropolitains d'éprouver leur souplesse et l'endurance de leurs cuisses. Cependant le paysage en valait grandement la peine. Voyez vous-mêmes en cliquant ici.

dimanche 14 septembre 2014

Le Pic Adam ou le décrassage des deux petits métropolitains

Aidés de leur nouveau moyen de locomotion, les deux petits métropolitains entreprirent de commencer à explorer l'île. Ainsi, ils se rendirent, non loin de chez eux, au Pic Adam. Après un quart d'heure de virages en lacets, ils parvinrent donc au début du sentier. Abandonnant leur véhicule pourtant acquis avec grande difficulté, ils endossèrent leur sac-à-dos (léger pléonasme (ouais c'est pas faux !)(1) : on ne peut pas endosser un sac-à-ventre) et se lancèrent dans l'ascension de 400 m de dénivelé (pas mal pour un début). A l'instar de Captain Sport Extrème(2), leurs jambes, notamment leurs cuisses, leur firent comprendre que l'archivage ne contribuait pas à leur musculation ni à leur endurance. Enfin, on fait ce qu'on peut(3). Cependant, la difficulté physique n'était qu'un faible prix à payer. En effet, ils furent récompenser par une vue magnifique tout au long du parcours, mais surtout du haut du Pic Adam (cf photo du fond d'écran). Le lecteur pourra les envier, euh... admirer les paysages que nos deux petits métropolitains ont pu contempler avec les quelques photos qui suivent.





Sinon vous pouvez les voir en meilleure qualité en cliquant ici.

mardi 9 septembre 2014

Voiture ou pas voiture, telle est la question ou l'arrivée de l'adjuvant

Le lecteur aura certainement relâché son souffle suite à la lecture de l'article précédent, soulagé d'apprendre que la situation de nos deux comparses se soit améliorée. Certes, mais vous n'êtes pas arrivés au bout de vos peines, nos deux métropolitains non plus d'ailleurs, sauf qu'eux s'y sont sinon habitués, du moins résignés. En effet, il arrive que les choses les plus importantes et les plus urgentes sont parfois les plus difficiles à obtenir, eh bien rassurez-vous, les deux petits métropolitains ont confirmés cet adage. Suite à l'échec cuisant essuyé pour l'acquisition du véhicule précédent, les deux héros ont appris que l'achat d'un tel objet ne pouvait se faire que par l'apport d'espèces sonnantes et trébuchantes (ou froissantes, parce que 2000 euros en pièces de deux euros, ça nécessite quand-même un sacré porte-monnaie et il faut pas abuser).

Ce qui sauva nos deux héros fut le relationnel. Grâce à plusieurs niveaux de relation, il furent mis en relation avec un adjuvant (ouais, c'est pas faux !(1)) que l'on appellera A (comme adjuvant, là ça va vous suivez ?) qui habite le sud de l'île. Ce dernier à son tour connaissait une personne vendant sa voiture ( ouais d'accord là ça commence à devenir un peu compliqué). Les transactions d'information et les détails du rendez-vous furent établis grâce à A. De leur côté les deux métropolitains louèrent une voiture pour une semaine, c'est-à-dire jusqu'au jour présumé de l'achat potentiel d'une éventuelle voiture (eh oui ils ont pris un risque, ah la jeunesse, mais un risque basé sur la confiance totale envers quelqu'un dont ils ne connaissaient que la voix). De fait, ils avaient besoin d'une voiture car nous sommes dans la deuxième semaine de leur séjour sur l'île et ils ont commencé leur contrat (car c'est pour ça qu'ils sont sur l'île rappelez-vous) le 1er septembre.

Parallèlement à leur première semaine de travail, les deux petits métropolitains entreprirent de récupérer de l'argent liquide (non il n'y a pas de gisement sur l'île pour ceux à qui la vanne viendrait). Seulement, une embûche de taille les attendait au coin de la rue... la Banque ! Quelqu'un a-t-il dit que la banque avait été fondée par des escrocs ? Toujours est-il qu'ils durent opérer une mise à disposition pour pour pouvoir prélever dans une banque étrangère à la banque d'origine. Que ne fut leur stupéfaction (digne de Harry Potter lançant un Stupéfix sur Neuville Londubat) lorsqu'ils apprirent que le prélèvement de 2500 euros ne pouvait se faire que sur 5 jours avec un versement de commission approchant la moitié de la somme totale prélevée. Même si vous n'avez pas tout compris, vous saisissez au moins le principe de l'entubage.

C'est donc sans liquide que nos deux héros partirent acheter leur voiture. Une fois encore, A vint à leur rescousse en se portant garant de leur bonne foi et ils repartirent chez eux avec la voiture.

Moult péripéties

A la lecture du précédent article, le métropolilecteur aura probablement retenu son souffle, horrifié par le sort qui attendait nos deux pauvres petits métropolitains. Toutefois, la situation va finir par tourner à leur avantage, quoique... Bref, immédiatement après leur douche forcée, les deux héros tragiques prirent rendez-vous pour une visite. Deux jours plus tard, ils signaient le bail de leur nouvel appartement. Cette première semaine fut longue et harassante. L'énergie des deux petits métropolitains fut rongée lentement mais sûrement par la quantité de démarches qu'il leur fallut faire et refaire en ne se déplaçant qu'avec l'unique moyen de transport à leur disposition, le bus. Ici, il faut noter quelque chose d'important quand on y réfléchit bien. Les deux petits métropolitains étaient logés juste à côté d'un arrêt de bus. Imaginez leur situation s'il n'y avait pas de bus à proximité. Il ne vaut mieux pas, vous avez raison.
Il fallut donc trouver une assurance pour l'appartement, parallèlement à la signature du bail, puisque l'un ne va pas sans l'autre. Cela fait, trois allers-retour furent nécessaire à la signature d'un contrat pour avoir internet (il est bien écrit "signature" et pas "obtention immédiate de la connexion internet". Eh oui, la vie change avec O***!)(1). Mais le plus gros obstacle restait l'acquisition de la voiture, élément essentiel à la vie quotidienne lorsque l'on vie sur l'île de la Réunion.

L'élément perturbateur

Et quelle aventure ! A l'issue de onze heures de vol, les deux petits métropolitains atterrirent (pas directement bien sûr, mais vous excuserez le raccourci) dans un petit studio loué pour une semaine. Cette courte période devait suffire, pensaient-ils alors, loin de se douter des nombreuses péripéties qui les attendaient, toutes plus sournoises les unes que les autres, devait suffire donc à faire les démarches nécessaires à leur installation définitive sur l'île. En effet, les deux petits métropolitains, organisés qu'ils étaient, avaient déjà programmé l'achat d'une voiture et des visites d'appartement pour le lendemain de leur arrivée.
Hélas, que nos deux héros étaient naïfs ! En une journée, ils apprirent que la voiture n'était plus à vendre et que l'appartement qu'ils convoitaient avait été réservé une heure avant leur visite. Le désespoir s'abattit sur eux avec la force d'une cascade (sauf que vous enlevez la musique romantique, les fleurs magnifiques, bref enlevez tout et ne gardez que l'eau froide). Les deux petits métropolitains devaient tout recommencer à zéro.

samedi 6 septembre 2014

Quand l'aventure commence !


Il était une fois, deux petits métropolitains tout frais diplômés qui se promenaient sur la toile interactive mondiale que vous connaissez bien (dans le cas contraire vous ne pourriez pas lire ces mots. Le mec qui a inventé la logique est très très fort) à la recherche de ce que tous les jeunes de leur âge veulent, endoctrinés malgré eux par le système et endormis au fin fond de la caverne que les platoniciens connaissent bien, c'est-à-dire un emploi. C'est alors qu'ils tombèrent sur deux annonces pour travailler sur l'île de la Réunion ! Les deux métropolitains ne firent ni une ni deux et répondirent illico à ces annonces persuadés qu'il n'y a rien à perdre à provoquer la chance. Les jours passèrent. Ils passèrent encore et encore. Quand soudain, absorbés par le déménagement d'un appartement qui leur avait causé quelques soucis (cela évoquera des souvenirs à deux personnes en particulier), ils apprirent qu'ils étaient embauchés ! L'aventure commença pour les deux petits métropolitains...